Rencontre avec Cyrine Hayouni, intervenante
Le 11 mars 2023, les ateliers à la maison de la Tunisie ont eu lieu, comme c’est le cas une fois par mois. Les différents coachs ont présenté leur sujet face aux étudiants. C’est l’occasion d’apprendre de nouvelles choses dans des mises en situation spécifiques ! Les étudiants en ressortent toujours avec une ouverture d’esprit plus grande et une meilleure compréhension du monde du travail.
Pouvez-vous vous présenter ?
Thérapeute de couple Imago, coach professionnelle, formatrice en softskills, facilitatrice de cercles de parole et conférencière, je suis spécialisée en Communication Non Violente, formée à la PNL avec Anthony Robbins, certifiée DISC, numérologie stratégique, IFS, TIPI, méditation Vipassana. Multiculturelle et multilingue, j’ai vécu sur trois continents et parle cinq langues.
Après un Master à HEC Montréal, je me suis installée à Paris. Mère de deux jeunes filles de 19 et 20 ans, ma vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille et j’ai su ouvrir tous ses cadeaux parfois « mal emballés » pour grandir. Précédemment, j’ai travaillé cinq années à la Direction Marketing de deux multinationales et dix années en tant qu’entrepreneur dans le design (Cyrine H., Intelligent Business Bags). Je suis donc aujourd’hui accompagnatrice et révélatrice de potentiels auprès de cadres en transition professionnelle et de chefs d’entreprises engagés, de hauts potentiels Intellectuels et d’hypersensibles comme moi et de couples qui souhaitent grandir ensemble en conscience et en compétences relationnelles. Je dis souvent cette phrase : « En constant surpassement, j’ai marché sur le feu 3 fois et compris que seul notre mental nous limite. Intuitive et bienveillante, je mets mon énergie au service de chacun et du groupe avec exigence, créativité et douceur.»
Pourquoi avez-vous décidé d’intervenir auprès des étudiants ?
Lorsque j’ai crée mon activité de coaching et de formation il y a plus de 10 ans, j’avais posé l’intention de consacrer 10 à 15% de mon temps à des activités bénévoles. C’est comme ça que l’an passé je me suis engagée avec ADAB. Cette année ils m’ont proposé une petite rémunération pour continuer à animer des ateliers et j’ai accepté avec plaisir. Par ailleurs, ces étudiants ont l’âge de mes filles et je voulais leur transmettre des clés pour occuper leur place singulière dans la vie et pour relationner sainement. Ils sont l’avenir et il est capital d’investir sur eux !
Dans l’un des derniers ateliers, vous appreniez aux étudiants à mieux exprimer leurs besoins ? Quelles sont vos observations vis-à-vis d’eux ?
Aucun de nous n’a réellement appris à parler de ses émotions étant petit, et encore moins à exprimer ses besoins sereinement tout en tenant compte de ceux des autres. La plupart des gens ont tendance à faire des reproches ou à bouder et couper le lien au lieu d’être au clair avec leurs propres besoins, à en prendre responsabilité et à faire des demandes saines et génératrices de collaboration. Lors de ces ateliers de Communication Non Violente CNV ou Communication Relationnelle, les étudiants sont curieux et parfois déstabilisés de réaliser à quel point leur communication, celle de leurs parents ou autres contacts est maladroite. Ils apprennent à communiquer plus sainement, ce qui est un des piliers des softskills, 1ers critères aujourd’hui de recrutement et d’évolution dans les entreprises et plus généralement facteurs clé de succès et de bonheur dans la vie.
Sur quoi d’autres les étudiants doivent-ils encore travailler ?
Il est essentiel que les étudiants améliorent leur vocabulaire en général et en particulier leur vocabulaire de sentiments et de besoins. Je leur fais découvrir beaucoup de mots nouveaux, des expressions typiquement françaises qu’ils ne connaissent pas, etc…
Ils ont aussi besoin de s’engager davantage dans les expériences qui leur sont proposées pour apprendre de ces explorations. Leurs progrès se font également en apprenant à être conscients de leur cadre de référence ou blueprint et à s’ouvrir à d’autres visions du monde et à d’autres façons d’être et d’agir car « There is No One best way ». Et être capable de comprendre les autres, être en empathie avec eux et s’adapter à des environnements différents et au VUCA world est indispensable.
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